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les choses minuscules

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Regarder un souvenir sous microscope, observer comment le chagrin se dépose, se stratifie, laisse des traces : ce travail est une enquête sur ce qui persiste.

Comme toujours, chaque toile naît d'un vers, mais cette fois d'un poème infini.

Le mot ouvre un espace, la couleur l'investit. Un seul spalter, des couleurs mélangées à même la toile.
 

Dans cette série, je peins la matière résiduelle des souvenirs. Ce qui reste quand l'événement s'est dissous : les zones opaques, les transparences, les affleurements de couleur. Comme si l'émotion passée sous microscope, révélait sa structure intime.

Cette série explore l'infime, le presque invisible.

Comprendre comment la douleur se compose.

Comment elle s'organise.

Comment, parfois, elle s'allège à force d'être regardée.

Les choses minuscules c'est une étude phénoménologique du chagrin. Une tentative de saisir ce qui, par définition, échappe. La série est infinie parce que l'objet d'étude l'est aussi. 

 

Les choses minuscules, précisément parce qu'elles sont minuscules, ont cette force : elles résistent.

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